Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Waves of Time
Waves of Time
  • Suivez ici, la vie et les tréssauts de deux enfants mal aimés du temps. Car un ennemi cache toujours un ami, parcequ'un ami cache toujours un ennemi, nous serons votre ami. " L'hirondelle bat toujours de l'aile avant de battre l'air " Très sincéreme
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Waves of Time
Derniers commentaires
29 mars 2007

DISSECTION, LE groupe à soucis... encore qu'il y a sans doute pire...(non c'est sûr y'a "A Gruesome Find")

« In ecstasy I shred myself, to release what's held within »,

 

[...]

 

« Frozen winds of immortality

as I drown in obscurity

I fall deep into whats for me unseen

Eternal flames lick my face

In purgatory I'm all within

But I'm forever bound to my frozen soul... »

 

 

. . .

dissection_7255


je vous laisse le soin de traduire, à votre guise, si l'envie vous en prend ahahah!!!

[edit]

je ne saurais dire vraiment pourquoi j'aime, non, j'adore, ce groupe, ou plus exactement, sa musique, je ne crois être capable de l'expliquer, et je comprend qu'il paraisse pour beaucoup, inconcevable de trouver telle musique, géniale, sublîme, mais je vais essayer de l'éclaircir. Au moins pour moi...

(faut être honnête, on fait avant tout un blog pour soi)

je tiens à préciser que je n'écoute pas non plus les albums de Dissection à longueur de temps, et je crois pas que je le pourrais, malgré le fait que je les trouve géniaux musicalement. Je crois que si j'apprécie autant ce groupe, c'est pour les ténèbres que cette musique fait résonner en moi, particulièrement quand je vais mal.

et puis merde pourquoi je parle de ça?

...

chroniques des deux premiers albums (en attendant que je trouve, peut-être, un truc intéressant à dire)

(tiré de http://www.gutsofdarkness.com)

The Somberlain

Lorsque l'esprit du black a commencé à souffler sur la scandinavie, la Norvège, peu familière du métal jusqu'alors, a sorti de ses entrailles morbides et forestières les deux courants les plus significatifs du genre : le true black d'une part, et le black sympho. En suède la culture death étant déjà présente, c'est assez logiquement que le black suédois s'en est nourri. Là-bas, le black se nomme alors black brutal (Marduk, évidemment.), et au black symphonique, le pays de Quorthon oppose le Dark Métal, un black death mélodique, à forte tendance occulte, représenté notamment par Abyssos (tendance heavy quand même), ou l'excellent Lord Belial. Un groupe a inventé le Dark Métal. Ce groupe, c'est Dissection. Premier album du combo, "The Somberlain", sortit en 1993, a été un véritable choc. La qualité incontestable des compositions de Jon Nodveist a aidé, largement, à crédibiliser le mouvement sur le plan musical. Dissection sera d'ailleurs le premier groupe extrême a signer sur une major : Nuclear blast en 1995, et ça fera école. La musique de Dissection est de fait très soignée, et très cohérente, tant au niveau de la composition qu'au niveau de l'interprétation, et de la production. C'est un métal rapide, complexe et riche, très sombre. La voix profonde et noire de Nodtveidt, plus death que black mais magnifique, les lignes à deux guitares toujours très recherchées en paysage sonore, et un son de batterie très lourd sur cet album, un peu vieillot, se marient miraculeusement pour une ambiance nocturne et maléfique extrêmement gouleyante. Les paroles sont excellentes, très esthétisantes, ce qui convient très bien à cette musique ciselée, sans perdre pour autant la sincérité nécessaire à l'esprit black. L'album est par ailleurs régulièrement ponctué de pièces de guitare acoustique, très belles, qui finissent d'habiller cette collection de perles noires d'une bien agréable manière. Aucune fioritures, néanmoins. En bon suédois, Dissection n'utilise pas de claviers, n'étale pas de passages atmosphériques qui débordent en minutes : il n'en a pas besoin. Tout vient par les guitares, aux mélodies subtiles, par la qualité des structures, la pertinence des enchaînements. Et il y a dans ces ruisseaux de notes qui se déroulent sans cesse quelque chose de Maiden, de Black Sabbath. En fait, Si Dissection pratique un métal extrême et sans compromis, il porte aussi en lui la culture du métal, "heavy" dans le sens premier du terme, "lourd", le meilleur. A l 'arrivée, un album qui semble totalement abouti et maîtrisé ; comme s'il s'inscrivait dans un genre qui existait depuis longtemps. Avant Dissection, pourtant, on n'avait jamais entendu ça. Un bémol ? Plus ou moins. Disons que "The somberlain" semblerait absolument parfait s'il n'avait eu une suite, "Storm of the light's bane", à ce point magnifique qu'elle relègue "Somberlain" au rang de coup d'essai. Fallait le faire !


Storm of the Light's Bane


Le deuxième et malheureusement dernier album de Dissection n'est rien de moins qu'un des dix albums de black qui ont fait la grandeur de ce genre. Du dark métal, plus exactement, comme on en n'avait jamais entendu (le genre apparaît en 1993 avec le premier album du groupe), et qu'on n'a plus entendu depuis. Dissection EST le dark métal, et "Storm of the light's bane" en est la flagrante démonstration. Cet album à l'ambiance parfaite, nocturne, violente et sorcière, nous plonge dans 44 minutes de leur black/death, à la fois mélodique mais très "pur" (il n'y a pas de claviers), basé sur le jeu à deux guitares, truffé de breaks opportuns, parsemé des bons vieux interludes acoustiques de rigueur, le tout arrosé sans cesse de ces incroyables riffs en éboulis. Il y a dans ce disque tout ce qui fait le métal, et le métal sombre en particulier. Les départs furieux, courus comme des cent mètres, les mélodies qui vous clouent sur place par leur évidence, les ralentissements qui font ressortir une double gratte, qui plus encore que sur "Somberlain", évoque Maître Maiden. Mais attention, il s'agit de black métal, et du très grand, et si Nodveist connaît ses classiques, il marche d'abord aux côtés de ses frères Nordiques (Le premier album de Dissection est d'ailleurs "eternally" dédié à Euronymous and the cursed mayhem). Les doubles croches infernales sont bien là, noires, inblocables, éminemment maléfiques, (écoutez "Unhallowed" !), et la batterie de Ole Ohman a dans cet album le son qui convient à son jeu "blastique", fin et rigoureux. Et puis il y a la voix ! Jon Nodveist a une des meilleurs voix du genre. Plus black que sur l'album précédent, haineuse et crachée, mais toujours profonde et sombre. La grande force de Dissection, avec tout ça, est cette incroyable ambiance, qui se dégage en permanence de ce qui se passe dans les baffles, et tout cela sans effets, sans surproduction (y a quand même pas mal de reverb'), sans chichis, rien qu'avec deux guitares, une basse, une batterie et des notes judicieuses. Et il n'y a, à mon avis, que dans le dark métal, et dans cet album tout particulièrement, que l'on peut retrouver cet "esprit" à la fois diabolique, nocturne, glacial et sylvestre, de l'immense "In the nightside eclipse". (Les pochettes de Dissection sont d'ailleurs signées Nécrolord). Il ne s'agit pourtant pas de la même musique. Et ce pas uniquement parce qu'il n'y a pas de claviers. Dissection est un groupe suédois, dans lequel on retrouve les éléments plus "bruts", death, propre à la culture métal du pays. A noter à ce propos la présence sur ce disque de IT (quand même !) et de Légion, dans les backs. Je vous l'ai dit : la suède, rien que la suède, et pour le meilleur ! Avec cet album, Dissection s'est imposé, en plus d'être déjà le créateur du genre, comme la référence absolue du dark métal, et une des plus grandes du black en général. Historique !

...

Personellement, je préfère vraiment "The Somberlain"

 

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Ah le groupe le plus malsain de la scene black metal!!!<br /> John Nodveidt RIP!!!
Publicité